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Panneaux solaires en copropriété : comment ça fonctionne ?

Panneaux solaires en copropriété avec Soleriel

Nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises : les panneaux solaires photovoltaïques ne sont pas seulement destinés aux maisons individuelles. Il est, en effet, possible d’en installer grâce à de la location de la toiture de bureaux, d’immeubles ou maison en copropriété. Mieux encore, il est possible d’effectuer une opération d’autoconsommation collective. Certains investisseurs s’intéressant à l’immobilier peuvent aussi décider d’investir dans un système solaire conséquent en SCI. Plusieurs opportunités à connaître si vous souhaitez investir dans une installation de panneaux photovoltaïques. Mais ne brûlons pas les étapes !

 

Si vous vous posez des questions sur l’installation de panneaux solaires en copropriété, nous vous proposons un guide complet qui vous aidera à y voir plus clair.

Sommaire de l'article

I. Panneaux solaires en copropriété : installation collective

Quand on parle de copropriété, on pense immédiatement aux immeubles résidentiels comportant de nombreux appartements partagés entre propriétaires et locataires. C’est avec raison que les investisseurs immobiliers (bailleurs ou non) se tournent d’ailleurs vers l’énergie solaire. 

L’avantage ici : il est possible d’installer sur le toit un certain nombre de panneaux pour profiter d’une installation relativement conséquente (la place sur un toit d’immeuble étant généralement plus importante que celle disponible sur le toit d’une maison individuelle). De plus, les charges sont partagées entre tous les propriétaires (bailleurs ou résidents au sein de l’immeuble). Ce qui concorde tout autant avec la mise en place d’une installation en vente totale ou en autoconsommation collective.

Dans tous les cas, les objectifs d’une installation solaire collective peuvent être les mêmes qu’une installation solaire individuelle : autoconsommation totale, autoconsommation partielle ou revente totale.

Évidemment, tout cela doit être voté par l’ensemble des copropriétaires lors d’une assemblée générale. L’usage de l’électricité produite pour les besoins personnels des habitants et/ou pour faire baisser les charges liées aux parties communes pourra, à cette occasion, être débattu entre les participants.

Bon à savoir : un système solaire de 3 kWc suffit généralement pour les besoins quotidiens d’un foyer moyen. Dans le cas d’un immeuble, c’est un peu plus complexe : la composition et consommation de chaque logement pouvant être différente, il est important de bien étudier la configuration optimale pour votre projet (en récoltant les données de consommation des foyers et en imaginant des « clés de répartition »). 

Il y a tout de même quelques limites : la puissance maximale de l’installation photovoltaïque d’une copropriété est aussi limitée par la superficie du toit et son inclinaison. 

Enfin, dernière chose avant de clore le chapitre de l’investissement solaire collectif : sachez que la mise en place de panneaux solaires dans un immeuble résidentiel peut faire l’objet d’obtention d’aides locales financières et de la prime à l’autoconsommation. Une sacrée aide pour aider des projets qui améliorent l’étiquette énergétique et la valeur ou l’attractivité des biens qui s’y trouvent. On parle tout de même d’une différence de prix de vente de près de 17% entre un bien DPE A ou B et un autre DPE D. Ce qui n’est pas rien !

II. Panneaux solaires en copropriété : le cas des lotissements

Les immeubles, c’est fait ! Intéressons-nous maintenant aux lotissements résidentiels.

Dans les faits, le principe est le même (on parle d’ailleurs de copropriété horizontale pour un lotissement et de copropriété verticale pour un immeuble). Sauf qu’au lieu d’investir dans une installation photovoltaïque collective, chaque propriétaire peut profiter d’une installation des panneaux photovoltaïques qui est individuelle : alors que le toit d’un immeuble appartient à tous les copropriétaires, vous possédez le toit de votre maison en lotissement et vous pouvez en faire, théoriquement, ce que vous voulez.

 

Nous insistons sur le terme « théoriquement », car dans la pratique, c’est un peu plus complexe.

 

En effet, au moment de la construction du lotissement, il se peut qu’il existe des servitudes entre les différents logements, inscrites au plan local d’urbanisme. Ce qui peut générer des situations délicates entre voisins où des panneaux installés sur une maison peuvent être raccordés à une autre. Sans oublier le règlement mis en place par l’association syndicale libre (ASL) en charge du lotissement. En règle générale, cette charte qui organise la vie collective s’intéresse spécifiquement aux parties communes. Toutefois, il se peut qu’elle vienne aussi limiter vos libertés au niveau de vos espaces privés. Ce qui peut venir freiner vos élans et vos envies d’indépendance énergétique.

 

Ainsi, avant de vous lancer dans ce type de travaux, parlez-en en assemblée générale avec les autres copropriétaires. Surtout vos voisins proches en cas de maisons mitoyennes. Et assurez-vous d’avoir l’autorisation de votre commune en amont, surtout si vous êtes placé dans une zone sous le contrôle des  » architectes bâtiments de France ABF  » où il vous faudra obtenir une autorisation spéciale. 

 

Vous l’avez compris : que vous soyez en immeuble ou en lotissement, vous ne pouvez pas envisager d’installer un système photovoltaïque sans vous concerter avec les autres copropriétaires.

 

Même si vous voulez mettre en place un système individuel.

 

III. Panneaux solaires et copropriétés : quid des SCI ?

Dernière possibilité au niveau de la copropriété : l’investissement en SCI via l’achat d’un bien ou de plusieurs appartements dans un même immeuble. Dans ce cas, si vous voulez augmenter la valeur de vos biens (et donc leur rentabilité), investir en SCI dans des panneaux solaires se révèle être une solution à envisager.

 

Pour la plupart des propriétaires bailleurs, la revente totale de l’énergie produite est le seul objectif possible d’une installation solaire. Il est vrai qu’au vu des coûts d’un système solaire (mise en place et maintenance), on comprend que vous ne vouliez pas investir votre argent pour des locataires que vous ne côtoyez pas au quotidien. Toutefois, sachez que nous proposons une alternative qui peut vous intéresser si vous ne voulez pas vous endetter fortement en passant par votre banque : la location solaire avec Soleriel.

 

Le principe est simple : au lieu d’acheter votre équipement, vous le louez pendant 10 ou 20 ans (date à laquelle vous pouvez en devenir propriétaire). Durant cette période, Soleriel s’occupe de tout à votre place contre un loyer mensuel. Mais, et c’est là que c’est intéressant pour vous, vous pouvez intégrer ces charges dans le contrat de location. Ainsi, en permettant à votre locataire de profiter de l’énergie produite (en partie ou en totalité), vous obtenez une opération nulle au niveau des charges. Si les panneaux à 0€ n’existent pas, les panneaux remboursés par un locataire, eux si ! Enfin, rien ne vous empêchera de revendre l’éventuel surplus d’énergie non utilisé et/ou de changer d’objectif après être devenu propriétaire de votre installation solaire.

 

En bref, vous avez compris que la technologie solaire est relativement flexible et s’adapte à tous les besoins en matière d’autonomie énergétique ou d’investissement. Surtout en sachant qu’en moyenne, ce type d’investissement enregistre un rendement annuel de 10%. Ce qui en fait un choix de référence pour y placer vos économies.

 

À vous d’en discuter avec les autres copropriétaires en assemblée générale et de les convaincre des (nombreux) avantages des panneaux solaires pour une copropriété.

 

À noter : il n’est évidemment pas nécessaire de créer une société pour installer des panneaux solaires. D’ailleurs, la plupart des propriétaires de panneaux photovoltaïques sont des particuliers qui les installent sur le toit de leur maison. Toutefois, le cas de la SCI peut se révéler intéressant si vous vous servez de ce type de société pour investir dans de nombreux biens à plusieurs afin de profiter d’espaces de toit supplémentaires.

 

Vous voulez en savoir plus sur les avantages et inconvénients des SCI pour la mise en place de panneaux solaires ? Nous vous avons préparé un article dédié qui répond à toutes vos questions : « SCI et panneaux solaires : le guide complet.« 

 

Conclusion

Pour résumer cet article en quelques lignes : ce n’est pas parce que vous êtes en copropriété que vous ne pouvez pas avoir accès à la technologie solaire. Surtout qu’en vous mettant d’accord avec les autres propriétaires, il est possible de partager les charges tout en améliorant la valeur verte de votre ou de vos biens. Cela fonctionne aussi bien si vous êtes propriétaire de votre résidence principale, investisseur bailleur ou associé en SCI.

 

Évidemment, pour ce type de projet complexe, il est nécessaire de se faire bien accompagner. Ainsi, si vous cherchez des spécialistes capables de vous conseiller précisément et de prendre en charge la mise en œuvre de votre projet de A à Z, n’attendez pas et contactez-nous. Pour vous aider à mieux anticiper les tenants et aboutissants de votre installation photovoltaïque, nous avons mis en place un simulateur qui vous permet de connaître en quelques clics le futur potentiel de vos panneaux solaires et d’estimer le montant d’une location d’installation solaire. N’hésitez pas à l’utiliser : il est là pour ça !

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