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Terres rares et panneaux solaires : qu’en conclure ?
L’énergie solaire a beau avoir le vent en poupe, les panneaux solaires restent bien mystérieux pour bon nombre de français. Et pour cause, la technologie photovoltaïque est assez moderne et n’a cessé d’innover en quelques années seulement. Alors face à une telle vitesse de développement, il est tout à fait normal de se poser des questions quant à la composition d’un panneau solaire. Si l’on aborde le sujet avec bon nombre de personnes, il est d’ailleurs très facile de constater qu’une question particulièrement revient très souvent : « un panneau solaire contient-il des terres rares ? ».
C’est bien beau, de miser sur la transition énergétique et de permettre l’accélération des énergies renouvelables mais nous serons tous d’accord pour dire que cela ne doit pas se faire aux dépens de la transition écologique. Et cela tombe bien, car le solaire photovoltaïque, contrairement aux idées reçues, conjugue en réalité les deux à merveilles. Explications !
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1. Qu’est-ce que sont les terres rares ?
Les terres rares sont des métaux utilisés pour la plupart afin de fabriquer des procédés technologiques comme nos écrans, nos smartphones, nos luminaires LED ou encore certains véhicules hybride. On peut par exemple citer le nickel hydrure pour ce qui est de la fabrication de piles.
Ces métaux ainsi utilisés sont recensés scientifiquement et on en distingue 17 différents types, faisant partie de cette grande famille des terres rares. Mais ne vous y trompez pas, contrairement à ce qu’indique leur nom, leur rareté est parfois relative mais cela ne rend pas leur utilisation moins préoccupante pour autant car il est important de préciser pourquoi la présence ou non de terres rares dans certaines technologies est aussi importante. La réponse vient surtout du fait que l’exploitation mondiale de terres rares a (trop) souvent été abusive au point où elle en est parfois devenue problématique pour l’environnement et les humains en charge de leurs extractions.
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2. Les panneaux solaires contiennent-ils des terres rares ?
Contrairement à ce que la rumeur laisse entendre, les panneaux solaires photovoltaïques ne contiennent pas de terre rare.
Et non ! Cela se vérifie d’ailleurs simplement puisque ceux-ci sont composés d’extrait de sable (pour le verre), d’aluminium (pour le cadre) et enfin du silicium cristallin. Ce dernier est le composant principal des cellules photovoltaïques (sans lui, pas de production !) et ne présente pas les mêmes problèmes stratégiques d’approvisionnement que les terres rares.
L’absence de terres rares dans la technologie solaire photovoltaïque actuellement commercialisée en France a d’ailleurs été officiellement vérifiée et confirmée par le Ministère de la Transition Ecologique, le Syndicat des Énergies Renouvelables ainsi que l’ADEME (Agence de l’Environnement Et de la Maîtrise de l’Energie). Conclusion ? Si doute il y avait encore chez les plus sceptiques, il n’a plus lieu d’être !
D’ailleurs, la présence de terres rares dans les panneaux solaires n’est pas la seule fausse croyance dont souffre le solaire. Nous avons rédigé pour vous un article sur le sujet intitulé le « Top 10 des idées reçues décryptées sans filtre ».
3. Quel est l’impact environnemental d’un panneau solaire ?
Chez Soleriel, vous le savez, nous n’aimons pas vous laisser sans réponse. Encore mieux, nous préférons vous donner toute la vérité sans filtre et avec quelques explications en plus. Parce que savoir, c’est bien mais comprendre, c’est encore mieux ! Et le second sujet qui revient très souvent sur la table lorsqu’on parle de la composition des panneaux solaires, c’est souvent celui de leur possible pollution, voir impact sur l’environnement.
Qu’à cela ne tienne ! Pour ne pas là non plus rester sur de fausses croyances, penchons-nous synthétiquement sur le sujet de l’impact environnemental des panneaux solaires dans leur globalité.
La première chose à savoir, c’est que le fonctionnement de la production d’énergie solaire par un panneau solaire n’est pas polluant puisqu’elle repose sur l’exploitation d’une énergie naturelle. On pourrait même dire qu’elle est zéro déchet, en plus d’être zéro brui ! Vous avouerez alors qu’en terme d’impact, on ne peut pas faire mieux faire lorsqu’on produit une sa propre énergie (et ce, dans tous les sens du terme).
La partie qui pourrait éventuellement être considérée comme “polluante”, c’est l’ensemble du processus industriel pour la fabrication des panneaux solaires. Mais pour avoir une réelle réponse à la question « l’énergie solaire est-elle polluante ? » il faut en réalité faire le calcul entre le coût écologique de production mondiale des panneaux et ce qu’ils vont rapporter en énergie renouvelable au cours de leur vie. Concrètement, cela veut dire qu’ils compenseront 12 à 13 fois leur dette énergétique et aux vues de l’évolution rapide des puissances de panneaux, on estime qu’un panneau solaire permettra la production neutre de 16 autres panneaux en 2023. Les fabricants de panneaux solaires l’ont d’ailleurs bien compris puisque certaines usines sont désormais entièrement alimentées au solaire. Et oui !
Dernier point, et pas des moindres : la collecte et le recyclage des panneaux solaires en fin de vie. Après 25 ans minimum de bons et loyaux services, les panneaux solaires sont recyclés à presque 95% par l’organisme SOREN (ex PV CYCLE) situé en France pour être revalorisés en matières premières concernant le verre et l’aluminium, et à nouveau en cellule photovoltaïque pour ce qui est du silicium qui se recycle, lui, à l’infini. Si vous souhaitez en savoir plus sur la filière de recyclage française, nous vous proposons la lecture de notre guide « Recyclage du panneau solaire en France : état des lieux en 2023« .
En définitive, non seulement les panneaux solaires ne contiennent pas de terres rares, mais en plus ils sont pensés et fabriqués de façon vertueuse. Deux bonnes raisons de passer enfin le cap de la transition solaire, vous ne trouvez-pas ?
Le Guide Solaire par
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