Si vous vous intéressez à l’actualité écologique, vous avez sûrement entendu parler des voitures solaires. Dans le cas contraire, nous vous invitons à regarder du côté des voitures Lightyear et Aptera.
Considérés comme le futur des véhicules électriques, les véhicules solaires permettent d’utiliser l’énergie photovoltaïque dans un contexte de mobilité urbaine.
Pourtant, dans la pratique, ce n’est pas aussi simple. Il reste, en effet, un long chemin à parcourir avant de voir apparaître des véhicules 100% solaires.
Vous voulez en savoir plus sur ces deux types de véhicules ? On vous dit tout.
Sommaire de l'article
I. Une voiture solaire, c’est quoi exactement ?
Dans les faits, les voitures solaires ne sont ni plus ni moins que des véhicules électriques utilisant l’énergie solaire pour fonctionner. En effet, vous n’êtes sûrement pas sans savoir que les panneaux photovoltaïques transforment l’énergie des rayons du soleil en électricité.
Ainsi, qui dit voiture solaire dit voiture électrique possédant des panneaux photovoltaïques sur sa carrosserie ainsi qu’une batterie et un moteur solaire.
Vous l’avez deviné : le principal avantage des voitures solaires réside dans leur capacité à utiliser une ressource énergétique propre et infinie. Ce qui signifie, en d’autres termes, que ce type de véhicule est conçu pour ne produire aucune émission de polluants atmosphériques. De plus, cette énergie peut être alimentée chez vous via une borne dédiée. Ce qui vous évite d’être dépendant des prix et de la disponibilité du carburant à la pompe.
Ceci étant dit, et c’est là où le bât blesse, les voitures solaires demandent un investissement initial conséquent. Comptez 30 000€ pour le véhicule auquel il faut ajouter l’installation de votre système solaire avec borne (ajoutez 10 000€ environ à la facture). C’est une évidence : l’écologie et l’autonomie énergétique ont un certain coût. Bien que cet investissement soit rentable à long terme, il peut être difficile pour certains ménages de sortir plus de 40 000€ d’un coup.
De plus, il est aussi intéressant de noter que le terme de voiture solaire n’est pas tout à fait vrai. Pour être précis, il faudrait parler de voiture hybride solaire/électrique. En effet, actuellement, l’autonomie des voitures solaires reste encore limitée par rapport aux voitures électriques classiques, car la quantité d’énergie produite par les panneaux solaires dépend de plusieurs facteurs, comme l’ensoleillement, la surface des panneaux et leur efficacité.
Toutefois, les progrès technologiques et la baisse des coûts de production devraient permettre de démocratiser l’accès à cette solution écologique dans les années à venir.
Parmi les modèles de voitures solaires les plus emblématiques, on peut citer la Lightyear 0 (malgré son lancement incertain) ou encore l’Aptera.
Bon à savoir : de nombreuses entreprises, dont Sono Sion, ont jeté l’éponge. Ce qui rend la commercialisation à grande échelle de ce type d’engin très incertain.
II. Les voitures électriques : quand écologie rime avec performance
Faut-il encore présenter les voitures électriques ? Ces véhicules propulsés par un moteur électrique alimenté par une batterie ont gagné en popularité au fil du temps. Surtout qu’ils peuvent être rechargés tranquillement à la maison quand vous ne vous en servez pas.
En théorie, les voitures électriques diffèrent des voitures solaires, car elles ne produisent pas leur propre énergie et nécessitent d’être rechargées à partir d’une source d’électricité externe. Mais, ça, c’est la théorie. En pratique, comme nous l’avons dit, parce qu’il n’existe pas (encore) de moteur 100% solaire, les voitures solaires ont aussi besoin d’être rechargées.
Ainsi, actuellement, il n’existe pas de grandes différences entre les véhicules solaires et électriques. À voir dans quelques années si l’avancée des recherches ouvre la voie à des technologies solaires plus performantes et fiables en situation de mobilité.
À noter : les voitures électriques offrent de bonnes performances en termes d’accélération et de reprise, ainsi qu’un confort de conduite appréciable grâce à leur silence de fonctionnement et l’absence de vibrations. Cependant, leur autonomie reste encore limitée par rapport aux voitures thermiques (entre 200 et 500 km en moyenne), même si les progrès technologiques améliorent constamment cette caractéristique. De plus, le temps de charge d’une voiture électrique peut être assez long, notamment si l’on utilise une prise domestique classique. Toutefois, l’installation d’une borne de recharge rapide permet de réduire considérablement ce temps, avec des charges à 80 % en moins d’une heure pour certains modèles.
Parmi les références de voitures électriques les plus populaires, nous pouvons citer la Tesla Model 3, la Renault Zoé, la Nissan Leaf ou encore la BMW i3. Ces véhicules électriques représentent une alternative écologique et performante aux voitures thermiques traditionnelles et témoignent de l’innovation et du développement durable dans le domaine du transport urbain.
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III. Peut-on comparer les voitures solaires et les voitures électriques ?
Aujourd’hui, il est difficile de trouver des différentes claires et nettes entre les véhicules électriques et les véhicules solaires. La technologie n’étant pas encore réellement au point, les véhicules solaires ne sont finalement que des véhicules électriques avec une partie solaire.
Dans les faits, on parle de voiture solaire pour identifier les véhicules utilisant l’énergie photovoltaïque pour avancer alors que les véhicules électriques englobent tous les engins utilisant un système électrique au lieu d’un système de propulsion thermique. Théoriquement, les premiers peuvent se recharger tout seuls en absorbant l’énergie solaire tandis que les seconds doivent obligatoirement être rechargés régulièrement.
Ceci étant dit, il est évident que le coût et l’accessibilité sont de réels facteurs de différenciation entre ces deux types d’engins. Alors que les voitures solaires sont proposées à un prix très élevé, les voitures électriques, quant à elles, sont de plus en plus accessibles, grâce à la baisse des coûts de production et aux aides financières proposées par les pouvoirs publics.
Dans tous les cas, voitures solaires et voitures électriques partagent un objectif commun : celui de lutter contre le changement climatique en réduisant drastiquement notre empreinte carbone et notre dépendance aux énergies fossiles.
Pour cela, les voitures solaires et électriques sont toutes deux des actrices majeures de la révolution énergétique et écologique dans le secteur des transports.
IV. Verdict : voitures solaires ou voitures solaires hybrides ?
En tant que fervents partisans de l’énergie solaire et de sa démocratisation auprès du grand public, nous espérons de tout cœur voir un jour arriver sur le marché des véhicules 100% solaires.
Toutefois, les échecs des entreprises qui se sont lancées dans ce genre de projet n’augurent rien de bon pour ce type d’engin écologique.
Ainsi, si les chercheurs n’arrivent pas à améliorer les performances des panneaux photovoltaïques et le rendement des batteries solaires, nous serons obligés de nous cantonner à des voitures hybrides solaires/électriques.
C’est déjà bien nous direz-vous. Et vous avez raison. Ceci étant dit, imaginez un monde où votre voiture se recharge toute seule sans action de votre part : ce serait top non ? Le drone solaire Solar Impulse 2 a réussi à faire le tour du monde grâce à l’énergie solaire. Pourquoi pas les engins terrestres ?
Dans tous les cas, à court terme, le futur de l’automobile ne sera pas (encore) solaire. Du moins, pas complètement. Car le coût de fabrication d’un véhicule solaire performant est trop important pour le proposer à la commercialisation (la première voiture solaire Lightyear coûtait la coquette somme de 250 000€).
On préférera donc les véhicules solaires hybrides combinant l’énergie solaire et une source d’électricité externe pour alimenter leur moteur. En plus d’être équipées de panneaux solaires intégrés à leur carrosserie, elles possèdent une batterie rechargeable à partir du réseau électrique.
Ce qui permet de bénéficier des avantages des voitures solaires et électriques :
- Utilisation d’une énergie renouvelable et propre ;
- Indépendance énergétique du solaire ;
- Autonomie accrue et performances de l’électrique.
Les tests ont montré que ce type d’engin est capable de parcourir la France entière sans problème.
Parmi les projets et prototypes de voitures solaires hybrides ayant déjà vu le jour, nous pouvons citer la Toyota Prius qui possède un toit solaire photovoltaïque générant 8km d’autonomie supplémentaires par jour (à nuancer en fonction des conditions d’ensoleillement).
Si vous avez tout lu jusqu’ici, vous avez compris que la voiture solaire, ce n’est pas pour tout de suite. Par contre, la technologie hybride solaire/électrique est une réalité qui se concrétise de plus en plus. Véritable tremplin vers un monde plus écologique, nous espérons que cela permettra de basculer, au fil du temps, vers des véhicules de plus en plus autonomes (et performants).
Dans tous les cas, rien ne vous empêche de vous intéresser, dès à présent, à la technologie solaire en installant chez vous votre propre système photovoltaïque. Nos équipes se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans votre projet solaire en vous apportant les bons conseils et en s’occupant de votre chantier de A à Z.
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