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Éco-quartiers et panneaux solaires : un exemple de mariage réussi

Si on vous parle d’éco-quartier, sans réfléchir, vous pensez à quoi ? Vous voyez sûrement un espace vert dans une ville plus ou moins urbanisée. Au sein de cet espace, vous imaginez des maisons pensées pour être autonomes énergétiquement. Bingo : vous avez raison ! C’est exactement ça !

 

Bon, vous vous en doutez, il faut tout de même aller un peu plus loin pour définir précisément ce concept. Et c’est ce que nous allons faire dans cet article, en nous intéressant tout spécifiquement aux panneaux solaires.

Sommaire de l'article

I. Qu’est-ce qu’un éco-quartier ?

Pour en savoir plus sur le concept d’éco-quartier, rien de mieux que le site du gouvernement. Nous y apprenons qu’un éco-quartier est une démarche mise en place par le Ministère de la Transition énergétique permettant de transformer les villes pour les rendre plus durables et respectueuses de l’environnement.

 

OK très bien, mais comment ça se passe concrètement ?

 

Pour entrer dans les détails, on peut s’intéresser à la fiche Wikipedia dédiée qui est très complète. En la parcourant, on identifie plusieurs points importants liés aux éco-quartiers :

  • Utilisation de matériaux de construction adaptés aux normes RT en vigueur ;
  • Création d’un espace urbain prenant soin de la biodiversité ;
  • Réflexion sur les déplacements urbains afin de limiter au maximum l’usage de la voiture ;
  • Gestion précise des déchets (mise en place de compost, collecte sélective…) ;
  • Récupération et utilisation de l’eau de pluie pour différents usages (nettoyage des espaces publics, toilettes…).

Sans oublier évidemment le sujet qui nous intéresse ici : la réduction de la consommation d’énergie et la possibilité pour les habitants de profiter d’une véritable autonomie énergétique.

 

Pour cela, en plus d’accorder une grande importance à l’isolation des habitations, on privilégiera la production et la consommation d’énergie verte via, généralement, la mise en place d’une centrale solaire locale.

 

Bon à savoir : pour obtenir le label ÉcoQuartier, le projet doit répondre à 20 critères spécifiques. Il doit aussi suivre un plan précis en 4 étapes : obtention du label, gestion du chantier, livraison et, finalement, confirmation de l’EcoQuartier après 3 ans.

II. Le rôle des panneaux solaires dans un éco-quartier

Actuellement, quand on évoque la production d’énergie verte, on remarque qu’il est difficile de se passer de l’énergie solaire. C’est, en effet, la ressource renouvelable la plus efficace pour générer de l’électricité à l’échelle d’une maison ou d’un quartier.

 

Sauf si vous voulez installer dans votre jardin une éolienne.

 

L’un des principaux avantages des panneaux solaires : ils permettent de produire de l’électricité localement afin de réduire la dépendance à l’égard des réseaux électriques traditionnels et, donc, limiter au maximum l’impact de la hausse des tarifs de l’électricité sur vos factures.

 

Si vous êtes novice en la matière, sachez que le fonctionnement des panneaux photovoltaïques est assez simple : constitués de cellules qui captent les rayons du soleil, les panneaux génèrent un flux continu d’énergie solaire. Ce courant brut passe ensuite par un onduleur qui le transforme en courant alternatif avant de l’envoyer à notre tableau électrique qui se charge de le diffuser dans toute la maison.

 

Si vous avez bien lu ce que nous venons de dire, vous avez donc compris que les panneaux solaires sont les meilleurs alliés des éco-quartiers. Ils ne sont pas obligatoires, mais très utiles pour remplir les objectifs fixés par ce label. C’est pourquoi, si vous prenez le temps de vous promener au sein de ces espaces urbains, vous verrez un certain nombre de toits posséder ce type d’équipement.

 

L’idée étant de s’assurer de réaliser les objectifs du label en fournissant une source d’énergie verte et renouvelable capable, à la fois, de réduire les émissions de CO2 et de favoriser l’autonomie énergétique tout en optimisant l’espace disponible.

III. Étude de cas : 4 éco-quartiers alimentés par des panneaux solaires

Vous êtes du genre curieux et vous voulez des exemples de projets d’éco-quartiers qui fonctionnent grâce, entre autres, à la production d’énergie solaire ?

 

Nous vous en proposons 4 :

  • BedZED est considéré comme le premier écovillage. Situé au sud de Londres, on trouve dans cet éco-quartier 82 logements ainsi que 2300m² de commerces et bureaux entièrement alimentés par les énergies renouvelables (dont le solaire).
  • Eco-quartier de la ZAC de Bonne à Grenoble qui a été construit en 2003. Abritant 900 logements familiaux, 1 espace commercial d’une cinquantaine de commerces, 5000m² de bureaux ainsi que divers services publics et privés (restaurants, école, résidences pour étudiants, cinéma…), on utilise massivement les panneaux photovoltaïques pour alimenter l’ensemble des bâtiments de la zone (1000m² sur le toit de l’espace commercial, 430m² sur celui des bureaux et 1m² par logement).
  • En Suède, deux éco-quartiers font référence dans le domaine : celui de Malmö et de Hammaby Sjöstad. Ici encore, ces deux éco-quartiers se servent de panneaux photovoltaïques dans leur production d’énergies renouvelables.

Ces différents exemples montrent à quel point l’énergie solaire peut être importante dans la conception de ces quartiers durables.

IV. Les défis et les perspectives d’avenir pour les éco quartiers

Le concept d’éco-quartier commence à essaimer partout dans le monde. En France, on en compte aujourd’hui plus de 500. Et ce chiffre ne peut qu’augmenter avec le temps. Il faut dire que ce type d’urbanisation répond précisément aux défis écologiques actuels et futurs tout en offrant aux personnes intéressées la capacité de se loger en centre-ville (ou à proximité).

 

Pourtant, les spécialistes observent plusieurs défis auxquels doivent faire face les éco-quartiers.

 

Le premier renvoie directement aux limites des éco-quartiers. Comme l’indique dans un entretien Alain Jund, adjoint au Maire de Strasbourg en charge de l’urbanisme de la ville, l’éco quartier ne doit pas être vu comme un espace vert au sein d’une ville fortement urbanisée. Ce projet doit être le fer de lance d’une politique de transformation globale des métropoles afin de limiter au maximum l’étalement urbain, principale cause de l’utilisation de la voiture.

 

Le second est lié aux coûts de ce type d’espace : les éco-quartiers ne doivent pas entraîner une ségrégation sociale en ne s’ouvrant qu’aux plus riches. Heureusement, certains projets y intègrent des logements sociaux pour éviter au maximum le phénomène de gentrification.

 

Le troisième enjeu est celui du foncier et les charges qui découlent de ce type de quartier. On ne va pas se leurrer : les technologies utilisées dans ce type de quartiers coûtent cher. Surtout à cette échelle. Ce qui, encore une fois, par souci de rentabilité, peut écarter les populations les plus modestes de ce type de projet. De plus, il faut trouver le bon emplacement au sein de villes parfois très denses.

 

Le dernier est un enjeu politique : un éco-quartier est un projet au long court qui est, d’après Alain Jung, électoralement risqué. En effet, en freinant l’usage de la voiture et en obligeant la construction de logements sociaux, les élus locaux peuvent s’attirer les foudres d’une certaine partie de la population.

 

En d’autres termes, un éco-quartier ne doit pas être un label publicitaire destiné à se faire bien voir auprès de ses concitoyens. C’est un véritable défi urbain qui impose de réfléchir à une stratégie globale afin de transformer complètement la ville dans son ensemble et pas seulement une simple partie de celle-ci.

V. Quid des défis liés à la mise en œuvre de panneaux photovoltaïques dans les éco-quartiers ?

Concernant spécifiquement les panneaux solaires au sein des éco-quartiers, en plus des coûts de mise en place, il faut aussi réfléchir à leurs performances qui, pour rappel, restent fortement liées aux conditions météorologiques de la zone.

 

Cependant, les avancées technologiques offrent des perspectives prometteuses pour surmonter ces défis. Par exemple, le développement de panneaux solaires plus efficaces et moins coûteux pourrait rendre cette technologie plus accessible. De plus, l’innovation dans le stockage de l’énergie solaire pourrait permettre une utilisation plus constante de cette énergie verte, indépendamment des conditions météorologiques.

 

En outre, l’évolution des politiques publiques et des incitations financières pourrait favoriser l’adoption massive des panneaux solaires dans les éco-quartiers. Par exemple, des subventions ou des crédits d’impôt aident à compenser le coût initial de l’installation des panneaux.

 

 

 

Évidemment, nul besoin de résider dans ce type de quartiers écologiques pour profiter de l’énergie solaire. Si, vous aussi, vous voulez mettre en place une installation photovoltaïque chez vous, contactez-nous et laissez-nous vous accompagner dans votre projet.

 

À noter : bien que nous conseillions, si possible, d’acheter votre équipement, nous savons qu’il peut être difficile de sortir 10 000€ d’un coup (en moyenne). Dans ce cas, sachez que nous proposons aussi un contrat de location solaire. Contre le paiement d’une centaine d’euros mensuels, vous profitez, en prime, d’une maintenance 24/24h, 7/7j. Que demander de plus ?

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