Vous rêvez de produire vous-même votre énergie grâce à l’énergie solaire ? Vous êtes au bon endroit ! Dans cet article, découvrons ensemble comment dimensionner au mieux votre future installation solaire photovoltaïque. Nous allons notamment nous pencher sur cette question cruciale : combien de panneaux solaires faut-il prévoir par onduleur ? Rassurez-vous, vous saurez tout sur le rôle de l’onduleur, comment choisir le bon modèle et en déterminer le nombre adéquat. De quoi installer votre propre centrale solaire en toute confiance !
Sommaire de l'article
I. Qu’est-ce qu’un onduleur ?
Un onduleur, c’est tout simplement un appareil électronique qui va transformer le courant continu produit par vos panneaux solaires en courant alternatif. De cette façon, l’électricité solaire peut être injectée sur le réseau électrique et alimenter vos appareils domestiques.
Concrètement, sans onduleur, impossible de consommer ou de revendre l’électricité générée par vos panneaux photovoltaïques. C’est la raison pour laquelle l’onduleur constitue un organe vital pour toute installation solaire.
Sachez d’ores et déjà qu’un onduleur permet de raccorder entre 8 et 10 panneaux photovoltaïques au sein d’une installation.
Quelle différence avec un micro-onduleur ?
Contrairement à l’onduleur classique, le micro-onduleur est directement intégré à chaque panneau solaire. Ainsi, il va transformer le courant continu de ce panneau en courant alternatif utilisable ou injectable sur le réseau électrique.
En pratique, cela signifie qu’avec des micro-onduleurs, chaque panneau solaire fonctionne de manière indépendante. Résultat : en cas de dysfonctionnement ou d’ombrage partiel, seuls quelques panneaux verront leur production réduite. Le reste du champ photovoltaïque continue de produire normalement.
Côté installation, les micro-onduleurs offrent également davantage de modularité. Vous pouvez ajouter ou retirer des panneaux solaires facilement au fil du temps. Pratique pour faire évoluer votre production selon vos besoins !
En bref, les micro-onduleurs procurent plus de flexibilité et de résilience à votre centrale solaire. Mais cela a un coût : comptez environ 20% de plus qu’une installation avec onduleur centralisé.
II. Quels sont les critères à prendre en compte pour dimensionner son installation solaire ?
Plusieurs aspects sont à étudier pour garantir un rendement optimal.
Tout d’abord, réfléchissez à la puissance nécessaire de votre onduleur, exprimée en volt ampère (VA) ou en watts (W). Vous ne pouvez pas choisir n’importe quel modèle, car il est très important que la puissance corresponde à celle de vos panneaux.
Une méthode éprouvée consiste à opter pour un onduleur représentant 80% de la puissance totale de votre parc solaire. Ainsi, pour une installation de 3 kWc, il faut prévoir un onduleur de 2 400 W.
Ensuite, différenciez bien les types de panneaux existants avant tout achat. Vous avez le choix entre des modèles monocristallins (fabriqués à partir d’un seul cristal de silicium) ou polycristallins (issus de plusieurs cristaux). Les premiers sont plus onéreux, mais plus performants.
Autre critère incontournable : l’emplacement et l’inclinaison de vos panneaux pour capter un maximum de rayonnement solaire. Idéalement, orientez-les plein sud avec une inclinaison de 30°.
Bien évidemment, votre production varie aussi grandement selon la région même si, rappelons-le, toutes les régions de France peuvent accueillir et rentabiliser des panneaux photovoltaïques.
III. Combien faut-il de panneaux solaires par onduleur (étude de cas) ?
Passons à un cas pratique concret pour illustrer notre propos.
Prenons l’exemple d’une installation photovoltaïque classique sur un pavillon de 100m2 habité par 3 ou 4 personnes. La puissance totale du parc solaire est de 3 kWc, soit 300 Wc par panneau (watt-crête).
L’onduleur de chaîne dimensionné fait 2,4 kW, ce qui correspond à 80% de la puissance totale, comme vu précédemment.
Alors, combien de panneaux installer pour cet onduleur ? Simple comme bonjour, il suffit d’appliquer la formule suivante :
Puissance de l’onduleur / Puissance d’un panneau = nombre de panneaux possibles
Ce qui nous donne : 2400 W / 300 W = 8 panneaux
Ainsi, avec sa puissance de 2,4 kW, cet onduleur permet de raccorder 8 modules de 300 Wc.
En sachant par ailleurs que, sur le marché, les panneaux individuels délivrent en général une puissance comprise entre 300 et 400 Wc.
Enfin, dans le cas d’un micro-onduleur, il faudrait un micro-onduleur par panneau solaire pour cette installation.
💡 Pour en savoir plus sur l’optimisation de votre installation solaire, nous vous invitons à utiliser notre simulateur.
IV. Quels sont les pièges à éviter lors du dimensionnement de son installation ?
Certains écueils sont à éviter pour garantir un fonctionnement optimal de votre installation photovoltaïque. Détaillons ces pièges potentiels.
1. Erreur n°1 : le sous-dimensionnement
Tout d’abord, ne sous-dimensionnez pas la puissance de votre onduleur par souci d’économies. En effet, opter pour un onduleur moins puissant que nécessaire est une tentation compréhensible pour réduire les coûts initiaux. Cependant, sachez que cette économie de bouts de chandelle risque de vous coûter cher sur le long terme !
Concrètement, un onduleur sous-dimensionné ne pourra pas exploiter toute l’électricité produite par vos panneaux solaires. Une partie de ce précieux courant photovoltaïque sera ainsi perdue. C’est dommage quand on sait à quel point le retour sur investissement d’une installation solaire se calcule sur plusieurs années !
De plus, votre production réduite signifie moins d’électricité autoconsommée et moins de gains provenant de la revente de surplus à EDF. Autrement dit : des économies en fumée sur votre facture d’électricité et des rentrées d’argent en moins.
Alors certes, consentir à un investissement plus conséquent dès le départ en optant pour l’onduleur adéquat peut effrayer. Mais une fois n’est pas coutume : c’est en dépensant qu’on fait des économies !
2. Erreur n° 2 : sacrifier la qualité
Ensuite, ne vous laissez pas tenter par des offres alléchantes de panneaux solaires qui semblent trop beaux pour être vrais. Méfiez-vous des modèles bas de gamme au rendement médiocre si vous voulez rentabiliser votre pari sur le long terme.
En effet, ces panneaux solaires discount, fabriqués avec des matériaux de mauvaise facture, risquent de vous jouer de vilains tours. Outre une durée de vie raccourcie, ils offrent également un rendement nettement inférieur aux panneaux haut de gamme. Comprenez : une production d’électricité photovoltaïque amoindrie !
Or c’est justement cette électricité autoconsommée et revendue qui doit générer vos gains chaque année pour amortir puis rentabiliser votre investissement initial.
3. Erreur n°3 : mauvaises orientation et exposition
Troisième erreur fréquente lors du dimensionnement d’une installation solaire : opter pour une orientation ou une inclinaison non optimale des panneaux photovoltaïques, le plus souvent par manque de place.
Pourtant, maximiser l’exposition de vos panneaux au soleil s’avère vital. En effet, c’est uniquement grâce aux précieux rayons captés que votre installation peut produire de l’électricité !
Ainsi, des panneaux partiellement ombragés ou mal orientés verront mathématiquement leur rendement fondre comme neige au soleil. Résultat : moindre autoconsommation et gains en berne sur la revente de vos surplus énergétiques…
V. Conclusion
Nous voici arrivés au terme de notre odyssée solaire !
À présent, vous savez tout sur le rôle de l’onduleur, cette pièce maîtresse qui conditionne les performances de votre future installation photovoltaïque. Plus de secret non plus sur le dimensionnement optimal : puissance, onduleur, types de panneaux, orientation, inclinaison, etc.
Armés de ces précieuses clés, vous pouvez désormais concrétiser votre projet solaire en toute sérénité ! Produisez vite votre propre électricité, faites des économies sur votre facture et ce pour de nombreuses années, tout en préservant l’environnement.