Nous avons tous l’habitude de faire bouillir des pâtes ou de cuire une omelette, et c’est grâce aux plaques de nos cuisinières et gazinières que cela est possible ! Mais saviez-vous que le choix de votre appareil de cuisson peut avoir un impact significatif sur votre consommation énergétique ?
Dans un contexte où la préservation de l’environnement et la réduction des coûts associée à l’énergie sont des priorités, il semble essentiel de savoir quelle plaque de cuisson consomme le moins. Induction, vitrocéramique, fonte, électricité ou gaz : on vous dit tout.
Sommaire de l'article
I. Quelle est la plaque de cuisson qui consomme le moins ?
Pour répondre à cette question, faisons tout d’abord un petit tour du côté des types de plaques de cuisson existantes, et de leurs performances énergétiques !
La consommation d’un appareil électrique se mesure en kWh (kilowattheures). Pour rappel, 1 kWh représente la quantité d’énergie dépensée par un équipement fonctionnant à une puissance de 1 kilowatt ou 1000 watts pendant une heure. En prenant en compte ce paramètre, on observe que :
- La plaque à induction est la plaque de cuisson qui consomme le moins. Selon une récente étude de l’Ademe, un appareil neuf dépense environ 135 kWh par an.
- La plaque vitrocéramique arrive en deuxième position. Elle consomme en moyenne 159 kWh par an.
- La plaque en fonte est la plus énergivore. C’est pourquoi de nos jours, elle est souvent remplacée par des modèles plus performants.
II. Plaques électriques ou gaz : que choisir pour cuisiner sans trop consommer ?
Les plaques électriques sont souvent perçues comme moins efficaces en termes d’utilisation d’énergie que les solutions au gaz. En effet, le prix de l’électricité dépasse largement celui du gaz, surtout avec la hausse récente du prix du kWh.
Cependant, si la configuration de votre maison privilégie l’usage de l’électricité, rassurez-vous ! La consommation de vos tables de cuisson peut varier en fonction de la source d’énergie employée, et de leurs performances.
Par exemple, si vous disposez de panneaux photovoltaïques sur votre toit, vous pouvez alimenter vos appareils de cuisson avec l’énergie du soleil, gratuite et illimitée. Cela vous évite d’utiliser le réseau classique, et de dépendre totalement de votre fournisseur d’électricité traditionnel pour cuisiner. Pratique, n’est-ce pas ?
Il est aussi essentiel de savoir que les plaques électriques, en particulier les modèles à induction, sont souvent considérées comme plus efficaces énergétiquement. En effet, elles chauffent directement le fond de la casserole, ce qui diminue les pertes de chaleur. De plus, elles sont plus faciles à nettoyer, ce qui peut réduire la consommation d’eau et de produits d’entretien. Enfin, cela dépend également de vos goûts personnels en matière de cuisine !
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III. La plaque à induction, la plus performante et économe
Avec 135 kWh par an, la plaque de cuisson à induction est souvent considérée comme la plus performante et la plus économe en énergie parmi les différentes options ! Elle permettrait de consommer 20 % de moins que la plaque vitrocéramique.
En effet, son fonctionnement repose sur un champ magnétique qui génère de la chaleur directement dans le récipient de cuisson, sans avoir besoin de préchauffage. Cette technologie permet une montée en température rapide qui réduit la consommation d’électricité. De plus, comme la chaleur est produite uniquement là où elle est nécessaire, il y a peu de déperditions d’énergie, ce qui en fait un choix écologique et économique pour la cuisine moderne.
Petit plus : de nombreuses plaques à induction sont dotées de fonctionnalités intelligentes qui permettent de réduire la consommation d’énergie, comme la détection automatique des casseroles, et la minuterie !
Côtés inconvénient, ce type de plaques chauffantes est généralement plus cher. De plus, elles ne fonctionnent qu’avec des casseroles et des poêles spécifiques.
IV. La plaque vitrocéramique, le bon rapport prix/consommation
Vous recherchez une solution économique, mais qui ne fait pas l’impasse sur l’efficacité ? La plaque vitrocéramique est une option idéale ! Avec une utilisation de 159 kWh par an, ce qui reste raisonnable, c’est un bon compromis entre performance, budget, et consommation d’énergie.
Bien que moins économe que la plaque à induction, elle offre néanmoins des performances satisfaisantes tout en étant plus abordable sur le plan financier. Sa surface lisse en verre trempé chauffe rapidement, et distribue uniformément la chaleur. Cela en fait donc un choix populaire pour ceux qui recherchent une alternative plus économique tout en bénéficiant d’une cuisson efficace.
V. La plaque en fonte, la plus énergivore
On la trouve souvent dans les petits studios et appartements munis d’un coin cuisine ou dans les vieilles maisons. La plaque en fonte est connue pour sa robustesse, sa durabilité, et sa capacité à diffuser la chaleur de manière homogène.
Cependant, elle est très gourmande en électricité ! En effet, les feux de ce type de plaque chauffent lentement, ce qui peut être un inconvénient pour les personnes qui cuisinent beaucoup ou qui font seulement attention à leur façon de consommer. C’est d’ailleurs pourquoi elle est souvent remplacée par des options plus économes en énergie !
VI. Comment réduire la consommation de ses plaques de cuisson ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que contrairement à d’autres appareils électroménagers, il n’y a pas d’étiquette énergétique obligatoire pour les plaques de cuisson. Comme vu dans cet article, les modèles à induction offrent toutes de bonnes performances, et sont à privilégier pour faire des économies.
Cependant, le choix du type d’appareil n’est pas le seul responsable d’une consommation élevée. La façon dont vous l’utilisez peut aussi avoir un impact important ! En adoptant certains petits gestes, vous pouvez faire quelques économies d’électricité :
- Servez-vous de la bonne taille de poêle ou de casserole : ce n’est pas un paramètre auquel on pense forcément, mais sachez que si vous utilisez une petite casserole sur une grande plaque, une partie de la chaleur sera perdue sur les côtés.
- Utilisez des couvercles : couvrir vos casseroles et vos poêles permet de retenir la chaleur à l’intérieur, et de consommer 25 % d’énergie en moins selon l’Ademe !
- Privilégiez la cuisson à feu doux : pour la plupart des plats, vous n’avez pas besoin d’une chaleur extrême. Pensez à réduire la puissance du feu une fois que la casserole ou la poêle est bien chaude.
- Décongelez les aliments au préalable : la nourriture congelée demande plus de temps pour cuire. Songez à la sortir du congélateur pour éviter une grosse consommation d’énergie !
- Éteignez les plaques juste avant la fin de la cuisson : ces dernières gardent longtemps la chaleur (sauf si vous utilisez des brûleurs à induction qui se refroidissent rapidement).
- Privilégiez les modes de cuisson économes en énergie : par exemple, utilisez le micro-ondes pour réchauffer des aliments ou le four pour cuire de gros volumes.
- Nettoyez régulièrement les surfaces de cuisson : les réchauds sales ou obstrués par des résidus alimentaires peuvent être moins performants, et donc consommer plus d’énergie pour chauffer les aliments. Lavez-les fréquemment pour maintenir leur efficacité.
- Profitez des énergies renouvelables : servez-vous de l’énergie fabriquée maison de vos panneaux photovoltaïques pour confectionner vos meilleurs plats de façon économique et écologique !
Vous avez désormais toutes les informations nécessaires pour cuisiner sans faire flamber votre facture d’électricité ! En choisissant judicieusement votre plaque de cuisson, et en adoptant des habitudes éco-responsables, vous pouvez non seulement préserver l’environnement, mais aussi économiser de l’argent sur le long terme. Aux fourneaux, et bon appétit !
