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Quelle classe énergie pour votre maison ? Le guide complet

Article - Quelle classe énergie pour votre maison ? Le guide complet - Soleriel.fr

Le prix de l’électricité et du gaz ne cesse d’augmenter, grevant toujours plus notre budget. Pourtant, il existe des solutions simples et efficaces pour réduire la facture, à commencer par mieux comprendre la performance énergétique de son logement

 

Dans cet article, découvrons ce fameux classement par lettre indiquant la consommation énergétique des habitations : la classe énergie. Comprenons à quoi sert ce précieux indicateur, comment on le calcule et quelles sont les différentes catégories existantes. Nous verrons qu’il est tout à fait possible d’améliorer la classe énergie de son logement via des travaux ou changements d’équipements adaptés. Prêts ? C’est parti !

Sommaire de l'article

I. Qu’est-ce que la classe énergétique d’un logement ?

Pour commencer, sachez que cette fameuse « classe énergie » n’est autre que la lettre attribuée à chaque habitation en France en fonction de sa performance énergétique dans le cadre du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).

 

Concrètement, le DPE évalue la quantité d’énergie consommée par un logement, que ce soit pour le chauffage, la climatisation ou encore la production d’eau chaude sanitaire. Les consommations sont exprimées en kWh par m2 et par an. Plus elles sont faibles, meilleure est la performance énergétique.

 

C’est ainsi que chaque habitation se voit attribuer une classe énergie représentée par une lettre, de A à G. Les logements les plus performants se situent en A ou B. À l’inverse, les classes F ou G qualifient des « passoires thermiques » : ces logements ont une consommation d’énergie excessive et des émissions de gaz à effet de serre importantes.

 

Au final, retenez que la classe énergie permet tout simplement d’évaluer rapidement la performance d’un logement et ses éventuels défauts sur le plan thermique. Des classements similaires existent pour pléthore de produits (électroménager, etc.).

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II. À quoi sert la classe énergétique d’un habitat ?

La classe énergie d’un logement est un élément très important. En plus d’être obligatoire au moment de la vente ou de la location, elle permet de :

  • Maîtriser ses dépenses énergétiques. Les étiquettes énergie permettent d’estimer le montant des futures factures de gaz et d’électricité. Un logement classé A ou B présentera des charges plus raisonnables qu’un habitat mal isolé classé E ou F.
  • Identifier les améliorations à réaliser. La lettre attribuée oriente sur les éventuels travaux de rénovation énergétique à entreprendre (isolation, changement de chaudière, installation de panneaux solaires…).
  • Garantir son confort. Les passoires thermiques sont souvent inconfortables, avec des sensations de froid ou de chaud excessives. Améliorer la classe énergie d’un logement, c’est aussi améliorer le bien-être quotidien de ses occupants.
  • Comparer facilement les logements. Ce classement synthétique permet de rapidement évaluer et comparer la performance énergétique de différents biens immobiliers. Un critère de choix essentiel lorsque l’on recherche un nouvel habitat !
  • Valoriser un bien à la revente. Une habitation arborant une bonne classe énergie sera plus facilement vendable et à meilleur prix.

Vous l’aurez compris, la classe énergie est bien plus qu’un simple classement administratif. Cet indicateur offre une photographie concrète de la qualité thermique d’un habitat.

III. Comment est calculée la classe énergétique d’une maison ?

Tout d’abord, sachez que ce calcul repose sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) réalisé par un expert. Lors de cette évaluation, l’expert considère plusieurs dizaines de critères qui auront un impact direct sur la note finale.

 

Parmi les principaux éléments déterminants, citons les matériaux de construction, le type d’isolation, le système de chauffage ou encore le système de régulation de la température.

 

La méthode officielle pour établir la classe énergétique est la méthode 3CL mise au point par l’ADEME. Concrètement, cette méthode permet de réaliser le bilan énergétique complet d’une habitation. Elle s’appuie sur quatre sources de données essentielles :

  • Le taux d’occupation du logement au quotidien et sur l’année.
  • La surface habitable pour évaluer la consommation d’eau chaude.
  • Les particularités climatiques de la zone géographique.
  • Les caractéristiques techniques du bâtiment et des équipements.

À partir de tous ces paramètres, la méthode de calcul 3CL modélise les dépenses énergétiques théoriques du logement et les classent sur une échelle de A à G. Voilà comment l’on obtient cette fameuse classe énergie !

 

Ajoutons pour être tout à fait complet que le DPE est valable 10 ans.

IV. Quelles sont les différentes classes énergétiques en France ?

Ce classement énergétique comprend 7 niveaux allant de A à G. La lettre A correspond aux logements classés comme les plus performants énergétiquement, tandis que la lettre G qualifie les habitations les plus énergivores (passoires thermiques).

 

Un code couleur graduel du vert au rouge vient renforcer la lisibilité de ce classement. Le vert représente une bonne performance énergétique, le rouge une mauvaise performance.

 

Cette échelle de 7 paliers avec code couleur permet ainsi d’évaluer facilement et rapidement la qualité énergétique d’un logement. Lors de recherches immobilières notamment, ce classement constitue un indicateur visuel pratique pour repérer les biens les plus économes en énergie.

 

Voici un tableau récapitulatif :

Classe énergie Consommation annuelle (kWh/m2/an) Facture énergie estimative pour 100 m2 (€/an) Performances énergétiques
A < 50 < 250 € Logement très économe
B 51 - 90 251 - 500 € Logement économe
C 91 - 150 501 - 750 € Bonnes performances
D 151 - 230 751 - 1150 € Logement énergivore
E 231 - 330 1151 - 1650 € Mauvaises performances
F 331 - 450 1651 - 2250 € Logement très énergivore
G > 450 > 2250 € Logement extrêmement énergivore

V. Comment améliorer la classe énergétique de votre logement ?

Commençons par une évidence : sortir d’une étiquette F ou G implique des travaux de rénovation, surtout dans une maison ancienne. Toutefois, inutile de se précipiter tête baissée !

 

La première étape consiste à réaliser un audit énergétique avec un professionnel certifié RGE. Ce diagnostic vous guidera sur les actions prioritaires à mener. Car voyez-vous, avec une passoire thermique aux importantes déperditions de chaleur, il est impératif de traiter d’abord les points névralgiques.

 

Ainsi, parmi les premiers travaux indispensables, citons :

  • Une isolation renforcée des murs, combles, fenêtres et planchers.
  • Le remplacement du chauffage et de l’eau chaude par des systèmes efficaces comme les pompes à chaleur ou chaudières biomasse.
  • L’installation d’une VMC double flux.
  • L’installation de panneaux solaires thermiques pour l’eau chaude sanitaire.
  • L’installation de panneaux solaires photovoltaïques pour consommer de l’énergie verte.

Grâce à ces mesures, votre habitation commencera à grimper les échelons. Et si vous visez l’excellence, une rénovation BBC vous ouvrira les portes d’un habitat basse consommation, avec des équipements très sobres et de faibles émissions de gaz à effet de serre (GES).

 

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VI. Conclusion

Synthétique et visuel grâce à son code couleur, ce classement de A à G offre un aperçu fiable des qualités et défauts énergétiques d’un habitat. Vous pourrez ainsi faire les meilleurs choix lors de futures acquisitions immobilières.

 

Surtout, gardez à l’esprit que la rénovation énergétique procure toujours son lot d’économies substantielles sur les factures d’énergie. Avec une isolation renforcée, un nouveau mode de chauffage performant et des énergies renouvelables, vous ferez grimper votre bien du rouge au vert !

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