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RE2020 : les 5 choses à savoir sur la nouvelle réglementation environnementale

Article - RE2020 : les 5 choses à savoir sur la nouvelle réglementation environnementale - Soleriel.fr

“RE2020” n’est ni un code secret ni une nouvelle tendance high-tech ! Derrière ce terme un peu barbare se cache la “Réglementation Environnementale 2020”. Cette nouvelle norme a pour objectif de rendre nos habitats plus respectueux de l’environnement. En quoi consiste-t-elle plus précisément ? Qui concerne-t-elle ? Quand est son entrée en vigueur ? On vous explique les 5 choses importantes à savoir sur la RE2020 !

Sommaire de l'article

I. Qu’est-ce que la RE2020 ?

Que signifie concrètement la RE2020 ? Il s’agit de la nouvelle norme applicable dans le monde de la construction et de la rénovation. Elle succède à la RT2012 (Réglementation Thermique 2012) avec un objectif très clair : pousser plus loin l’ambition écologique de nos bâtiments pour atteindre la neutralité carbone en 2050. La RE2020 est donc un levier d’action majeur dans la lutte contre le changement climatique.

 

En clair, la RE2020 met l’accent sur la sobriété énergétique, la réduction de l’impact carbone, mais aussi l’importance du “confort d’été”. Fini les maisons étouffantes en période de canicule, place à des espaces de vie où il fait bon vivre toute l’année ! Cette norme introduit également de nouvelles exigences en matière de recyclage des matériaux de construction, ainsi que des mesures visant à favoriser l’utilisation des énergies renouvelables.

 

Cette nouvelle réglementation aura un impact significatif sur la construction de nouveaux bâtiments, ainsi que sur la rénovation des bâtiments existants.

Quel est le but de la nouvelle réglementation environnementale ?

Maintenant que vous savez tout ça, le but de cette nouvelle réglementation environnementale n’a rien de surprenant : il est de protéger notre planète et de préserver ses ressources naturelles pour les générations futures.

 

La RE2020 vise à limiter les émissions de gaz à effet de serre, à favoriser les énergies renouvelables, à réduire la pollution, à protéger la biodiversité et à promouvoir une utilisation plus durable des ressources naturelles. En mettant en place des normes environnementales plus strictes, les autorités espèrent inciter les entreprises et les citoyens à adopter des pratiques plus responsables en matière d’environnement. Cela pourrait se traduire par des investissements dans des technologies propres ou des changements d’habitudes de consommation.

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II. Qui est concerné par la RE2020 ?

Et en pratique, qui est concerné par cette fameuse RE2020 ? Et bien tous les acteurs du bâtiment impliqués dans la construction et la rénovation en France ! Cela inclut les architectes, les ingénieurs, les entreprises de construction, les promoteurs immobiliers, les fabricants de matériaux de construction et bien sûr, les propriétaires et les occupants des bâtiments, dont vous faites peut-être partie !

 

Cela signifie que tout ce petit monde, des concepteurs aux utilisateurs finaux, doit tenir compte de ces nouvelles exigences lors de la planification, de la conception, de la construction et de l’utilisation des bâtiments.

Les bâtiments concernés par la RE2020

La Réglementation Environnementale 2020 concerne un large éventail de bâtiments, allant des nouvelles constructions aux rénovations majeures. Cela comprend les logements collectifs et individuels, les bâtiments tertiaires (bureaux, commerces, etc.), les établissements recevant du public (écoles, hôpitaux, etc.) et les bâtiments industriels. La réglementation s’applique également aux bâtiments agricoles, aux parkings et aux ouvrages de génie civil.

 

Les nouvelles constructions devront respecter des exigences plus strictes en matière d’efficacité énergétique, d’isolation, de qualité de l’air intérieur et d’utilisation de matériaux durables. Les modes de chauffage et de production d’eau chaude devront également être plus respectueux de l’environnement.

 

En ce qui concerne les rénovations, la RE2020 introduit des exigences spécifiques visant à améliorer la performance énergétique des bâtiments existants. Les propriétaires et gestionnaires de bâtiments devront prendre en compte ces nouvelles normes lors de travaux de rénovation afin de se conformer à la réglementation.

III. Les nouvelles normes de construction pour les maisons individuelles

Cette nouvelle réglementation change la donne en matière d’écoconstruction et concerne toutes les maisons individuelles dont le dépôt de permis de construire a été déposé après le 1er janvier 2022.

 

Désormais, chaque nouvelle maison doit être un modèle d’efficacité énergétique qui répond à des critères mesurés de façon précise. Ces impératifs devront absolument être pris en compte par les différents acteurs du bâtiment. Il faudra notamment :

  • Optimiser son isolation avec une isolation thermique renforcée, qui exploite des matériaux performants.
  • Utiliser des matériaux de construction ayant une empreinte carbone minimale.
  • Mettre en place un système de ventilation qui récupère la chaleur de l’air évacué, par le biais de technologies comme les pompes à chaleur ou les VMC à flux variés.
  • Orienter astucieusement la maison pour maximiser la captation passive de l’énergie solaire.
  • Installer des systèmes pour récupérer et réutiliser l’eau de pluie.
  • Limiter l’usage énergétique des appareils électroménagers pour une consommation plus raisonnable.

Les maisons neuves devront également respecter des exigences en matière d’émission de gaz à effet de serre, ce qui concerne notamment le mode de chauffage choisi ainsi que la production d’eau chaude. Ainsi, l’installation d’une pompe à chaleur électrique ou d’une PAC hybride optimisée est vivement encouragée. Dès 2025, il faudra absolument compter sur des solutions hybrides (association d’une PAC ou d’un chauffe-eau thermodynamique avec une chaudière gaz) et l’utilisation d’énergies renouvelables (chauffe-eau solaire, panneaux photovoltaïques, poêle à bois…) pour respecter les seuils fixés.

 

L’utilisation du gaz pour se chauffer va progressivement être abolie : il sera éliminé de toutes les constructions neuves dès 2024 ! Une excellente raison de se tourner notamment vers l’énergie solaire, mais aussi les pompes à chaleur ou encore les solutions hybrides.

IV. À partir de quand la RE2020 entre-t-elle en vigueur ?

La RE2020 devait initialement entrer en vigueur en janvier 2021, mais en raison de la pandémie de COVID-19, sa mise en œuvre a été reportée une première fois à l’été 2021, puis au 1er janvier 2022. Depuis cette date, la RE2022 est donc entrée en vigueur avec une application progressive qui s’étale jusqu’en 2030. Par exemple, la décarbonation des produits et matériaux de construction est croissante, avec des échelons qui augmentent tous les 3 ans.

V. Les différences entre la RT2012 et la RE2020

La RT2012, mise en place en 2012, visait à limiter la consommation énergétique des bâtiments neufs en imposant des exigences strictes en termes d’isolation, de ventilation, de chauffage et d’éclairage. Cette réglementation a permis de réduire significativement la consommation d’énergie dans le secteur du bâtiment, mais avec l’évolution des technologies et des enjeux climatiques, une mise à jour était nécessaire.

 

C’est dans ce contexte que la RE2020 a été annoncée pour remplacer la RT2012. Cette nouvelle norme vise à aller encore plus loin dans la performance énergétique et environnementale des bâtiments, en prenant en compte des critères tels que le cycle de vie des matériaux utilisés, l’empreinte carbone, la sobriété énergétique et le recours aux énergies renouvelables.

 

Parmi les principales différences entre la RT2012 et la RE2020, on peut citer l’introduction d’une Analyse de Cycle de Vie (ACV) qui évalue l’impact environnemental global des bâtiments, de la construction à la déconstruction. De plus, la RE2020 impose une consommation énergétique encore plus basse, ainsi que l’utilisation obligatoire d’énergies renouvelables pour le chauffage, la ventilation et la production d’eau chaude sanitaire.

 

Enfin, la RE2020 encourage également l’utilisation de matériaux à faible impact environnemental, la récupération des eaux de pluie, la gestion des déchets de chantier et la végétalisation des toitures pour favoriser la biodiversité.

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